Brigitte WOLNY

Il est des rencontres qui bouleversent l’existence et donne des ailes à l’imagination.

Henri-Charles CALMETTES, en est une.

D’un tout indivisible, il m’appartient, aujourd’hui, de décrire une part infinie de beauté et d’art.

Celle d’un ami et d’un homme : Le peintre.

 

Cet art domine sa vie, l’a envahi très tôt et a toujours été son langage, son mode d’expression naturel, sa manière d’exprimer le sac et le ressac de sont esprit.

Peintre de l’âme, il navigue dans un univers délicat, celui des émotions.

Il monte la garde contre le laid et l’avilissant, scrutant l’horizon à la recherche de l’universel.

Henri-Charles, enlumine inlassablement notre quotidien avec des scènes, entres autres, de terre et de ciel à faire croire que la solitude humaine est une illusion.

Sa peinture familière, sans détour, inondée de soleil, de lumière, refuse la composition ou la fabrication des scènes de Provence, elle est avant tout authentique.

Cet amoureux  de la Provence, captivé par les joyaux que sont ces magnifiques villages suspendus juste dessous le ciel, exprime sa joie, par la lumière et la couleur qui baignent ses toiles.

La Provence, cet artiste la peint avec sont cœur pour notre plus grande joie. Il sait transmettre le soleil de sa région au travers de l’émotion qui anime son travail.

Peintre et humaniste à l’état brut, il couche sur les toiles parfois rageur, parfois tendre, quelques fois révolté, les plaies de notre société.

Il explore les chemins d’une recherche picturale personnelle. Cet adorable enfant, entouré des souffrances de notre société,

Les sans abris, la menace nucléaire, l’absence de solidarité, la misère humaine, la détresse de l’âme, toutes ces notions entourent ce délicat bonhomme et nous prouve que la beauté demeure et qu’il la voit.

Il ne peint pas des paysages mais plutôt leurs portraits avec une densité d’expression que seule une main sûre peut décrire sur la toile.

Il est un artiste aux multiples du talent, passant avec une aisance peu commune de l’aquarelle à l’huile, puis au pastel ou au dessin, pour enfin s’emparer de son couteau. Sa course folle reprend. Il effectue  un voyage au bout de lui-même, et nous parle de son amour des autres.

Apôtre de la lumière, ses thèmes sont nombreux mais leur apparente diversité demeure complémentaire.

Par sa technique affirmée, il nous délivre un éclairage artificiel, parfois violent, qui arrête  le mouvement et nous tient en suspens.

Il nous offre une lumière flamboyante  d’étincelles colorées qui varie selon  leur caractère ou leur tempérament.

Henri-Charles peint certes, mais avant tout il nous parle.

Je suis fière d’être son amie.

Brigitte WOLNY